•  

     

    SOUVENIR

     

     

    Il a fleuri dans le jardin

    Comme un soleil pour mon dimanche

    Il a libéré son parfum

    De ses milliers de têtes blanches

     

    L’odeur forte dans la maison

    A réveillé mon indolence

    Et j’en ai perdu la raison

    J’ai retrouvé mon innocence

     

    Petite fille un souvenir

    Est revenu dans ma mémoire

    La mer au loin me fait grandir

    Un autre pays une histoire

     

    Les gens sont gais le vin enivre

    Comme il est beau dans ce jardin

    Où l’on fête la joie de vivre

    En ce dimanche le jasmin !

     

     

    Chantal Crabère

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    1 commentaire
  •  

     Miam Miam !  Petite fable sans rimes ni raison

      

     

    Quand petit chaperon  se pointait chez  grand-mère

    « Qu’allait-il arriver ? »  s’inquiétaient les enfants:

    Ils  avaient bien compris que le vilain loup noir,

    Se léchant les babines, préparait  un sale coup !

    Ils se jetaient, peureux, dans le giron des mères,

    Le souffle retenu, le visage haletant !

    Cette fille naïve, en posait des questions :

    « Et les yeux ? Les oreilles ?  Et les très grandes dents ? »

    « Pas cela…. Pas les dents ! » s’horrifiaient les petits !

    C’était déjà trop tard…. croquée la belle enfant !

     

    Mais, pendant ce temps là, l’ogre à la faim de loup

    Parcourait la campagne en quête de chair fraîche.

    « Ça sent bon !» pensait-il poursuivant  Zéralda,

    Fillette bien dodue et si fin cordon bleu.

    Bien  plus futée que l’autre…elle osa proposer

                                                 De se mettre aux fourneaux  et de confectionner

    Pour l’ogre des recettes et repas somptueux !

    Il fit d’elle sa femme…  eurent beaucoup d’enfants.

    Leur petite dernière, au doux nom de Lola,

     

    Possède un grand couteau hérité de papa 

    L’horrible loup, ma foi peut toujours s’approcher !

     

    Moralité 

     

     Mieux vaut des filles bien dégourdies

    Que de curieuses bonnes à croquer !

     

     


    Chantal Crabère

      

    PETITE FABLE  

      

      

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •                                    Bonheur d’aimer ce moment si doux

     

    Quel bonheur d’aimer quand on est petit,

    Aimer ses parents, les voir en héros,

    Le papa Noël, avec son traîneau

    Parcourant le monde, une seule nuit.

     

     

    Quel bonheur d’aimer quand on est petit

    Prendre entre ses bras mille fanfreluches,  

    Doudous et nounours, chats, chiens et peluches

    Consolant de tout, chassant les soucis.

     

     

    Quel bonheur d’oser quand on est petit

    Babiller sans cesse ou bien raconter

    Bêtise ou folie sans être grondé,

    Car au premier mot le cercle applaudit.

     

     

    Quel bonheur d’oser quand on est petit

    Chanter à tue-tête, chanter juste ou faux,

    Crayonner gaiement, pour faire cadeau

    D’un joli dessin pour maman ravie.

     

    Quel bonheur d’aimer ce moment si doux

    Où tout semble beau, où tout est permis,

    Provision d’amour pour toute une vie;

    Quel bonheur d’aimer ce moment si doux !

     

     

    Chantal Crabère

     

    Pour thème du printemps des poètes 2012 : Enfances

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •   

      

    Petit poisson doré

      

     

      

      

    Parle-moi, parle-moi, petit poisson doré,

    Languis-tu de tes îles aux parfume exotiques ?

    Tu es dans mon bocal joliment coloré

    Es-tu vraiment heureux ou un peu nostalgique ?

     

    Je te parle toujours, mais tu ne réponds pas

    Tu es, tu le sais bien, de tous le plus aimé

    Comment te faire plaisir sinon pour le repas

    En versant gentiment tes graines préférées.

      

      

    (Petits poèmes pour les enfants)

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     

    Ortie 

      

      

    Tu pousse hardiment sur tous nos chemins

    Arborant, gaiement,  ta parure blanche

    Prête à caresser le dos de nos mains

    Quand nous promenons par un beau dimanche

     

    Tu viens, tu nous piques, pourquoi cette loi ?

    Tu trompes ton monde, on n’se méfie pas

    Ortie sois gentille, sinon, gare à toi

    Un jour dans la soupe on te mangera.

      

      

     

    (Petits poèmes pour les enfants)

     

      

      

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique