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Par spaf mp le 29 Juin 2013 à 17:07
TERREURS ENFANTINES
Des mots frais légers, ceux d'une berceuse,
Viennent caresser le front de l'enfant,
Refoulant ainsi, nuit mystérieuse,
La peur oubliée au coin de l'instant...
Il insiste un peu, mais l'on doit éteindre,
«Dors, mon petit gars ... » lui dit sa maman
Un silence affreux passe pour étreindre
Son corps frêle et doux effrayé, charmant...
Aucun son ne sort de sa tendre bouche,
La frayeur en lui, le voici tremblant ;
Quand un bruit lointain de l'antre débouche
De l'armoire, en face, en arrière-plan...
Il ferme les yeux, il se met en boule,
« Dans un cauchemar, le monstre m'attend ! »
« Quand l'obscurité se fait, il déboule
« Lorsque le sommeil sur ma chair s'étend »...
« Il s'accroupira tout près de ma tête ;
« Il me flairera, comment repousser
« Cette horreur sans nom, ni homme ni bête
« Dont je sentirai le souffle glacé ! »
Germaine Cartro
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Par spaf mp le 26 Juin 2013 à 14:51
CE QUI DOIT ADVENIR, TOUJOURS ADVIENT !
Il ne faut voir autrui comme l'on est soi-même ;
Au gré de sa famille on peut le mesurer ;
L'on y voit très souvent chacun se déchirer
Ce qui commence bien, peut finir en problèmes...
Notre Dieu qui voit tout regarde progresser,
Selon coutumes et us, l'être humain qui s'empêtre
Dans des non-sens abjects qu'il s'efforce d'admettre :
De contraintes l'enfant finit par se lasser...
Aujourd'hui nous sommes au mieux de notre forme ;
De nos tours contemplons ceux qui furent manants ;
Que serons -vous demain, se pourrait-il vraiment,
Qu'au futur choisissions d'autres gènes, informes ?
Une seconde point nous ne l'imaginons ;
Ce serait pourtant juste, et pour nous plus à craindre
Qu'une évolution venant pour nous contraindre
A choir d'un piédestal où nous nous pavanons...
Germaine Cartro le 26 06 2013
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Par spaf mp le 26 Juin 2013 à 07:57
Vous êtes chrétien, vous croyez donc en Dieu
Dieu qui laisse avancer chacun à sa cadence,
Et qui nous a pourvus de la plus belle danse
Celle qui nous permet de tutoyer les cieux...
Il ne nous juge pas ; il nous regarde faire
Pour gaîment avancer jusqu'à la Liberté ;
Il inventa l'humour, la joie et la beauté,
Notre corps, ce robot, on doit le satisfaire ;
Sans à quiconque nuire il nous faut inventer
Tout ce qu'il nous permet : cette grande aventure
Où la religion barrant l'ère future,
Sera bannie un jour : place à la vérité !
Beaucoup d'enfants perdus ont un père, une mère,
Qui ne les aiment pas, aimer ils ne le peuvent ;
Ils aiment le plaisir, et parfois ils s'abreuvent
L'un à l'autre soudés par le plaisir, chimère
Qui parfois s'arrondit : enfant qu'on ne veut pas !
Tandis que tant d'autres : des hommes et des femmes,
Et pourquoi ? sont en butte à des couplets infâmes
Ceux qui les ont écrits de l'enfant ne font cas !
Les voici replongés dans l'histoire de France,
Où le pape et le roi règnaient, faisaient la loi ,
Où il était bien vu, plutôt de bon aloi,
De mourir pour un Dieu regardant nos errances.
Ces temps sont révolus, que ce vous plaise ou pas ;
Ce qu'il faut à l'enfant : l'aimer d'un coeur sincère,
L'étreinte du passé, lentement se desserre :
Je dis tant mieux pour nous, nous avançons d'un pas !
Germaine CARTRO
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