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    TERREURS ENFANTINES

    Des mots frais légers, ceux d'une berceuse,
    Viennent caresser le front de l'enfant,
    Refoulant ainsi, nuit mystérieuse,
    La peur oubliée au coin de l'instant...

    Il insiste un peu, mais l'on doit éteindre,
    «Dors, mon petit gars ... » lui dit sa maman
    Un silence affreux passe pour étreindre
    Son corps frêle et doux effrayé, charmant...

    Aucun son ne sort de sa tendre bouche,
    La frayeur en lui, le voici tremblant ;
    Quand un bruit lointain de l'antre débouche
    De l'armoire, en face,  en arrière-plan...

    Il ferme les yeux, il se met en boule,
    « Dans un cauchemar, le monstre m'attend ! »
    « Quand l'obscurité se fait, il déboule
    « Lorsque le sommeil sur ma chair s'étend »...

    « Il s'accroupira tout près de ma tête ;
    « Il me flairera, comment repousser
    « Cette horreur sans nom, ni homme ni bête
    « Dont je sentirai le souffle glacé ! »

    Germaine Cartro

     

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    CE QUI DOIT ADVENIR, TOUJOURS ADVIENT !

     

    Il ne faut voir autrui comme l'on est soi-même ;

    Au gré de sa famille on peut le mesurer ;

    L'on y voit très souvent chacun se déchirer

    Ce qui commence bien, peut finir en problèmes...

     

    Notre Dieu qui voit tout regarde progresser,

    Selon coutumes et us, l'être humain qui s'empêtre

    Dans des non-sens abjects  qu'il s'efforce d'admettre :

    De contraintes l'enfant finit par se lasser...

     

    Aujourd'hui nous sommes au mieux de notre forme ;

    De nos tours contemplons ceux qui furent manants ;

    Que serons -vous demain, se pourrait-il vraiment,

    Qu'au futur choisissions d'autres gènes, informes ?

     

    Une seconde point nous ne l'imaginons ;

    Ce serait pourtant juste, et pour nous plus à craindre

    Qu'une évolution venant pour nous contraindre

    A choir d'un piédestal où nous nous pavanons...

     

                      Germaine Cartro le 26 06 2013

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    Vous êtes chrétien, vous croyez donc en Dieu

    Dieu qui  laisse avancer chacun à sa cadence,

    Et qui nous a pourvus de la plus belle danse

    Celle qui nous permet de tutoyer les cieux...

     

    Il ne nous juge pas ; il nous regarde faire

    Pour gaîment avancer jusqu'à la Liberté ;

    Il inventa l'humour, la joie et la beauté,

    Notre corps, ce robot, on doit le satisfaire ;

     

    Sans à quiconque nuire il nous faut inventer

    Tout ce qu'il nous permet : cette grande aventure

    Où la religion barrant l'ère future,

    Sera bannie un jour : place à la vérité !

     

    Beaucoup d'enfants perdus ont un père, une mère,

    Qui ne les aiment pas, aimer ils ne le peuvent ;

    Ils aiment le plaisir, et parfois ils s'abreuvent

    L'un à l'autre soudés par le plaisir, chimère

     

    Qui parfois s'arrondit : enfant qu'on ne veut pas !

    Tandis que tant d'autres : des hommes et des femmes,

    Et pourquoi ? sont en butte à des couplets infâmes

    Ceux qui les ont écrits de l'enfant ne font cas !

     

    Les voici replongés dans l'histoire de France,

    Où le pape et le roi règnaient, faisaient la loi ,

    Où il était bien vu, plutôt de bon aloi,

    De mourir pour un Dieu regardant nos errances.

     

    Ces temps sont révolus, que ce vous plaise ou pas ;

    Ce qu'il faut à l'enfant : l'aimer d'un coeur sincère,

    L'étreinte du passé, lentement se desserre :

    Je dis tant mieux pour nous, nous avançons d'un pas !

     

                                            Germaine CARTRO

     

     

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